Du latin « nepos », qui signifie à la fois « petit-fils », « parents, neveu » et … « prodigue ». Ce terme vient polluer la campagne présidentielle depuis le désormais célèbre PénélopeGate.

À droite, Fillon, entre autres, a ainsi été accusé de favoritisme pour des membres de sa famille. A suivi le FN avec Marine Le Pen, qui a employé son compagnon Louis Alliot elle-même suivie par Bruno Le Roux dont le recrutement de ses filles, alors mineures, a fait débat. Tout récemment, c’est Jean-Luc Mélenchon qui s’est vu accusé d’avoir pistonné sa fille par le Maire de Janvry (Essonne) M. Schoettl.

Mais rappelons qu’étymologiquement, le « népotisme » désignerait surtout une progéniture incapable de subvenir elle-même à ses besoins et donc dépendante professionnellement des membres de sa famille : une forme d’assistanat haut de gamme.