« Vous allez continuer votre logorrhée, comme vous le faites à longueur d’intervention ?» s’exclamait le candidat Macron à l’encontre de son adversaire.
Mettons-nous à la place d’un spectateur moyen et rendons à Marine ce qui est à Le Pen : celui-ci a été habitué à un langage familier tout au long de la campagne de Marine Le Pen, au sein même de ce traditionnel illustre débat. Entre les classiques « c’est fini là ? » ou l’emploi excessif de l’adjectif « nul » (preuve cela dit que Marine Le Pen a lu avec attention l’édito « nuls ! » de l’Observatoire en Campagne nº5), l’usage d’un vocabulaire d’amphithéâtre par Emmanuel Macron contraste avec le quotidien de la rhétorique politique.
Logorrhée décrit un trouble, une manie qui consiste à jaboter sans cesse, désignée comme de l’incontinence verbale, propre ou impropre à un débat de second tour, certes, irrévérencieux entre deux néophytes, débat saupoudré de perlimpinpin !